Sur ce blog je me suis rappelé
les évènements de ma plus tendre enfance jusqu'à l'adolescence,
traces et bagages du passé, lourds ou moins lourds, les choses de la vie !!
Les émois, les joies....
et j'ai traduit tous ces souvenirs en "petits récits"...
EN TANT QUE FEMME
Bonne balade et merci d'être venus


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mardi

La vie continue

Moi debout et mes 5petits enfants
A côté de moi les deux garçons : Gabriel et Armand.
Salomé 14 ans, Noa 12 ans et Mila-Mey la petite dernière bientôt 5 ans.



Me revoilà donc sur ce blog au bout de "quelques années" ….  et la vie a continué ..


Suite à une récente rencontre avec un jeune américain "étudiant en oenologie" qui loge chez moi (eh oui maintenant je fais chambre d'hôte) je me retrouve dans ce blog que j'avais abandonné depuis belle lurette.

Mark, pour ne pas le nommer,  m'a parlé de ces ancêtres qui s'avèrent être des scandinaves, le grand-père après la seconde guerre mondiale ayant emmené sa jeune épouse s'établir  en Amérique.
Je lui ai vivement conseillé de "faire parler" ses parents et d'écrire leur histoire. Souvenirs  - mémoire !!!! ce qui me ramène dans ce blog de mes petites histoires.
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jeudi

Epilogue : Dévouement - devoir

EPILOGUE - ceci est la fin du blog
Pour les petits récits-souvenirs "fouillez" dans la liste de droite du blog et choisissez la catégorie qui vous convient. Bonne lecture et ... à bientôt ...


 mes parents lors d'un anniversaire de leur mariage.
A travers ce blog je rends hommage à mes parents. J'y reconnais leur sens du devoir, l'éducation et les valeurs qu'ils nous ont inculquées.
Toujours prête à nous venir en aide durant notre enfance, maman ne ménageait pas ses efforts. Les goûters étaient prêts lorsque nous rentrions de l'école à 4 heures et, en hiver, les pantoufles nous attendaient à côté du poêle. Les lits étaient "bassinés" et nous n'avions jamais froid dans les chambres sans chauffage.
Lorsque nous allions au travail, elle remontait les vélos de la cave pour nous "avancer" de peur que nous soyons en retard.
Elle était à notre écoute et, adolescentes, nous n'hésitions pas à lui confier nos craintes et nos doutes.
Dans la famille les tabous n'étaient pas rois et nous discutions librement entre nous. Nous parlions également de la sexualité en essayant d'aborder le sujet avec respect et dignité. (Encore que papa aimait de temps en temps raconter des blagues un peu plus "libertines".)
Nous avons bien sûr passé par un inévitable apprentissage : découvertes, curiosités, connaissance de l' "autre" ...étapes naturelles de la vie.

Le couple de mes parents a tenu 74 ans. Papa est décédé à l'âge de 94 ans après deux jours d'hospitalisation et maman l'a suivi trois semaines après (à 92 ans), à la suite d'une chute dans un escalier, le jour de l'hospitalisation de papa. La même ambulance les a amenés à deux hôpitaux différents.

Par cet hommage, je remercie mes parents, pour tout ce qu'ils m'ont donné.
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mardi



Aux Sables d'Olonne avec maman
Après le départ de mes soeurs qui étaient mariées, j'ai mené avec mes parents une vie sans histoire. J'ai obtenu le C.A.P. et je suis allée travailler dans une autre étude d'avocats. Je partageais pas mal de loisirs avec mes parents qui m'emmenaient en vacances, notamment aux Sables d'Olonne, plusieurs fois de suite sur la Côte d'Azur, et des petits séjours en chalets dans les Vosges. Papa avait un très grand sens de l'organisation et les 'vacances-découvertes' nous laissèrent d'excellents souvenirs. Nous voyagions en train puisque la S.N.C.F. nous allouait des bons de transport gratuit.
A l'âge de 16 ans, j'ai rencontré mon futur époux (voir le récit "première rencontre" du 5 janvier 2009) ; Nous avons travaillé et mis des sous de côté pour pouvoir nous installer après son service militaire.
Je me suis mariée avec Pierre le 27 janvier 1967.
Nous avons eu deux enfants (des garçons : Thomas et Franck - aujourd'hui mariés et pères de famille).

Tout cela est une autre histoire et n'est pas le sujet ici
Peut-être à bientôt sur un autre BLOG ??

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Mes soeurs mariées.

Roland en "judoka" 
J'étais fillette et adolescente lorsque mes grandes soeurs ont ramené leurs futurs maris à la maison. Ma mémoire de cette période reste confuse et mitigée ! 
Ma soeur aînée est tombée amoureuse du fils de notre facteur. C'était Jacques qui ressemblait à James Dean !!  ma soeur et Jacques échangeaient leurs petits billets doux par l'intermédiaire du "facteur". Ce futur beau-frère était un garçon souriant et jovial qui aimait bien me chahuter. Le copain de ma soeur Christiane était également un très bel homme. Il avait une jolie moustache et fumait la pipe. Il venait en scooter et faisait du judo. Il me complimentait souvent et était très taquin !!
Cette période est empreinte de tristesse puisque ces deux 'garçons' ont été appelés en Algérie. C'était la guerre, cette 'drôle' de  guerre dont ils ont rarement parlé par la suite. Mes deux soeurs ont attendu mes beaux-frères" pendant 27 et 30 mois. Nicole s'est mariée avant le départ de mon beau-frère. Elle attendait un bébé ; cette petite fille est née prématurément et n'a pas survécu. 
J'ai 'accompagné' mes soeurs durant ces périodes d'attente ; j'allais régulièrement avec elles en visite dans leurs  futures belles-familles où j'étais  bien reçue et j'en garde de très bons souvenirs. La soeur de Jacques est devenue une petite copine de jeux. Nicole m'a souvent emmenée faire des balades ; j'étais notamment avec elle à Gérardmer où nous avons passé une belle journée.  Nous avons fait le tour du lac en pédalo ! Christiane m'aidait à remplir mes cahiers de vacances et c'est elle qui cousait les vêtements de ma petite poupée. Mes soeurs étaient  disponibles et elles ont patiemment attendu que les hommes reviennent de la guerre. Lorsque Roland est rentré d'Algérie,  ils ont rapidement fêtés leur fiançailles. Maman avait invité les futurs beaux-parents de ma soeur. C' était en janvier et ce soir-là il neigeait.

Mes soeurs sont parties de la maison et sont allées vivre avec leur mari. Je me suis retrouvée seule avec mes parents !!

Nota : mes soeurs en mariées dans la rubrique "Galerie photos"

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dimanche

AU FRECONRUPT

 "farnienté" et jeux de cartes


Nettoyage des champignons
Le FRECONRUPT  est un joli village (peut-être un hameau ?) situé dans la vallée de la Bruche, au-dessus de Schirmeck.
Trois années de suite papa a eu l'occasion d'y louer un petit chalet dans lequel nous passions une quinzaine de jours. Une année ma soeur Nicole et son mari, ainsi que mon autre soeur Christiane et son mari Roland, sont venus nous rejoindre. Nous nous sommes bien amusés, toute la famille réunie dans cette ambiance rurale.
Le village est situé en hauteur et pour y accéder il fallait grimper un sentier qui serpentait la colline. Nous nous promenions souvent dans les très belles forêts qui entourent le village et la destination préférée de nos balades était un belvédère qui surplonbe la vallée et où une majestueuse vierge, fixée sur un socle, les bras tendus, bénit la vallée.
Le beau temps n'était pas toujours au rendez-vous. A ces moments-là, maman allumait un feu dans un petit poêle à charbon qui réchauffait très rapidement la pièce où nous nous tenions et nous jouions aux cartes... surtout au RAMI ... 
De temps en temps papa me réveillait très tôt le matin et nous partions dans la forêt cueillir des champignons. Il connaissait les endroits par coeur et c'est l'odeur des champignons cachés sous le feuillu, imperceptible à mon odorat, qui guidait ses pas. Nous ramassions des corbeilles pleines et la récolte était triomphalement ramenée au chalet. Tout le monde s'y mettait pour les nettoyer et maman nous préparait, pour le déjeuner, une succulente omelette aux champignons. J'en ai encore les narines qui frémissent....
La quinzaine de vacances passait rapidement ; nous étions toujours un peu tristes de retourner à Strasbourg, 

mais papa nous promettait de revenir l'année suivante ...

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samedi

Hula Hoop


☝ cliquez pour voir le film-vidéo
Nous avions toutes notre cerceau et il y en avait de toutes les couleurs : des roses, des bleus, des multicolores, de différentes tailles et même en métal.
En apparence facile, cet art nécessitait cependant de longs exercices avant d'arriver à un résultat souvent médiocre. Avec mes petites copines nous "hula hoopions" durant des heures et les exhibitions et démonstrations finissaient dans les rues du quartier pour se terminer en compétitions et attributions de prix.
Anny Cordy nous accompagnait durant ces durs exercices.

Nous y sommes cependant arrivées et ne manquions finalement pas de grâce. Le cerceau montait au-dessus de poitrine, glissait le long des hanches pour descendre vers les chevilles et remontait grâce à de savantes torsions de tout le corps.

Cette mode n'a pas duré longtemps. De temps en temps il y a des timides relances ......



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Le camp du STRUTHOF

Fiche de démobilisation du 2 août 1945. Mon papa était fait prisonnier dans les Ardennes du 17.05.1940 au 13.8.1940
(Recto-Verso)


Certificat de Bonne conduite (2ème Sapeur ..... daté du 12 octobre 1935


Extrait du registre des personnes réintégrées de plein droit dans la qualité de Français en exécution  du Traité de Paix du 28 juin 1919.




J'étais petite lorsqu'avec mes parents nous avons visité le camp de concentration de Natzwiller-Struthof. Ce camp était le seul camp construit par les Allemands  sur le sol français.Natzwiller se trouve à côté de Schirmeck (pas loin de Strasbourg). Durant la guerre, ma maman, ma grand'mère maternelle, ma tante et mes deux soeurs étaient réfugiées chez des paysans à Natzwiller. Mon père, prisonnier à ce moment-là,  se trouvait dans un camp de travail en Allemagne.  Durant des mois maman n'a pas eu de ses nouvelles. Lorsque papa remémorait cette époque il était toujours très ému et, à la fin de sa vie, il lui arrivait de pleurer. J'aurais bien aimé qu'il laisse une mémoire écrite de ce vécu. 
Lors de la visite du camp, je n'ai pas assimilé l'ampleur des horreurs qui s'y sont passées durant la guerre. J'étais trop petite ... Des traces étaient conservées qui ne subsistent plus à l'heure actuelle. Un mémorial "aux martyrs de la déportation" y est érigé. 
Maman nous a raconté qu'un jour en rentrant dans la boulangerie de Natzwiller elle a salué en disant "Bonjour" ; un officier allemand présent l'a admonestée en l'invectivant de ne plus jamais recommencer. Les salutations en français étaient strictement défendues. Pourtant maman aurait dû le savoir....
En descendant du Struthof, ce dimanche-là, nous sommes passés chez les paysans qui avaient hébergé ma famille. Leur accueil était très chaleureux ....
Par la suite nous ne sommes plus jamais retournés au Struthof.

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vendredi

Papepa et Mamema

  mon papepa
Chez mes grands'parents
Mes grand'parents habitaient à deux pas de mon école, et lorsque ma maman travaillait (elle faisait de temps en temps des remplacements en tant que vendeuse dans une grande surface) ma grand'mère m'invitait à manger. D'ailleurs elle me confectionnait des petits plats ou des spécialités alsaciennes et je salive encore rien que d'y penser. Il y avait les "Dampfnüdle" - une sorte de beignets à la vapeur dont j'ai gardé la recette ;  j'en ai refait à mes enfants. Ils en raffolaient ....
Mon grand'père me racontait des histoires surtout de sa jeunesse. Ou alors je terminais mes devoirs ;  je leur récitais aussi des poésies ou leur chantais les chansons apprises à l'école. C'était une belle complicité et j'en garde un très bon souvenir.
Lorsque venait l'heure de rentrer à la maison, mon grand'père prenait un petit air malicieux. Il cherchait son porte-monnaie et me montrait une ou deux belles pièces d'argent. C'était des anciens francs ... Il me demandait mon mouchoir et alors, le plus sérieusement du monde il en  prenait un coin, faisait un noeud et emprisonnait dans ce noeud les piécettes pour "que je ne les perde pas !!!". Ensuite il  me remettait le mouchoir bien au fond de la poche. Il serrait tellement le noeud qu'en arrivant chez moi, j'avais du mal à le défaire.
Grâce à mon grand'père je pouvais de temps en temps agrémenter "mon ordinaire". 
Anecdote : Je n'ai connu mon grand'père qu'à la retraite. Je me souviens qu'il s'était installé  une cordonnerie au grenier dans l'immeuble où il habitait avec 'mamema'. Pour arrondir les fins de mois 'papepa' ressemelait toutes les chaussures de la famille et des voisins. Lorsque je venais le rejoindre dans sa "boutique" ça sentait bon le cuir et la colle. Je revois encore mon grand'père, des petits clous entre les dents prêt à les enfoncer dans le cuir collé sur la semelle usagée. Avec un couteau spécial, bien aiguisé,  il tournait autour de la chaussure et coupait le trop de cuir qui dépassait. Je trouvais ça extraordinaire ....

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Mes soeurs jeunes filles

Photos d'un professionnel ?
Christiane


Nicole 

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Robes de bal

  ☚ Nicole, ma soeur aînée au bal et son fiancé 'Jacques' avec la robe au tissu moiré. Mon beau-frère Jacques ressemblait à James Dean !!!
J'étais "la dernière" de la famille !!
Mes soeurs avaient 6 et 9 ans de plus que moi. J'ai suivi avec curiosité leurs premières sorties de jeunes filles. Elles allaient au bal avec des copines surtout les dimanches après-midi. J'étais à côté d'elles lorsqu'elles se "préparaient"et je leur donnais de temps en temps un petit coup de main. Aussi bizarre que cela puisse paraître, ma soeur aînée me demandait de lui faire son chignon C'était la mode aux' bananes' sur l'arrière de la tête: ça faisait chic et élégant. J'adorais d'ailleurs coiffer les gens (bien plus tard je coupais moi-même les cheveux à mes garçons).
Maman a cousu une belle robe de bal à mes soeurs. Elle avait acheté un "patron" qu'elle découpait, elle posait les différentes parties sur le tissu, traçait le contour avec la craie tailleur et découpait le tissu sur ces marques. C'est elle qui m'a appris la couture !!! Dans la foulée, elle en a cousu une troisième, pour 'la meilleure copine de Nicole', ma soeur aînée. Le tissu était moiré ; lorsqu'on le déployait il chatoyait de gris, rose, mauve et il brillait sous la lumière. Elles ont longtemps gardé ces belles robes confection artisanale et'fait maison'. 
Nous n'allions plus chez la cousine-couturière (voir le récit Pâques et les nouvelles robes - rubrique enfance). Maman s'est entre temps acheté une machine à coudre : une Singer à pédalier. Elle a donc pris la relève et il s'est avéré par la suite qu'elle excellait dans la couture. J'ai moi-même longtemps utilisé cette vieille machine avant de m'acheter une petite Pfaff.

Mes soeurs étaient toujours très belles lorsqu'elles allaient au bal, et , en les voyant si élégantes, j'avais hâte de grandir ....

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Mes soeurs mariées


Moi-même avec mon mari le 27 janvier 1967



Nicole et Jacques


Christiane et Roland


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LA PIN UP (l'étang de Hanau)

c'est moi ?

18 ans : je n'allais plus aux bords des rivières avec la famille...
Grâce à ses salaires de 'Jobs' d'été, mon copain a pu se payer une GULIETA (d'occasion). Ces petites motos étaient très à la mode. Presque tous les garçons de notre âge en possédaient une. Elles faisaient beaucoup de bruit. Souvent les tuyaux d'échappement étaient trafiqués ; ils ne passaient donc pas inaperçus, au grand désespoir de nos parents, qui leur reprochaient ces comportements de "voyous". Il fallait que jeunesse se passe ....
A l'heure actuelle on n'en voit plus. Les garçons (et les filles) obtiennent très rapidement le permis de conduire et sautent ainsi le tremplin "mobylette".
J'ai passé du bon temps sur la Gulieta. Nous pouvions faire des balades et nous éloigner de Strasbourg.
Cet été-là, mon copain m'a donc emmenée, sur sa moto, à l'étang de HANAU en Moselle. C'était un endroit romantique, entouré d'un écrin de verdure et dominé par les ruines d'un château médiéval. Nous avons eu la chance de profiter de ce magnifique endroit avant qu'advienne le développement touristique malheureux des trente dernières années.
A cette époque, nous y sommes retournés plus d'une fois.

N'étais-je pas séductrice ?
Apparemment je jouais la PIN UP !!!
Nota : Goethe aimait se promener aux bords de l'étang de Hanau, lorsqu'il était étudiant à Strasbourg.
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