Sur ce blog je me suis rappelé
les évènements de ma plus tendre enfance jusqu'à l'adolescence,
traces et bagages du passé, lourds ou moins lourds, les choses de la vie !!
Les émois, les joies....
et j'ai traduit tous ces souvenirs en "petits récits"...
EN TANT QUE FEMME
Bonne balade et merci d'être venus


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vendredi

Papepa et Mamema

  mon papepa
Chez mes grands'parents
Mes grand'parents habitaient à deux pas de mon école, et lorsque ma maman travaillait (elle faisait de temps en temps des remplacements en tant que vendeuse dans une grande surface) ma grand'mère m'invitait à manger. D'ailleurs elle me confectionnait des petits plats ou des spécialités alsaciennes et je salive encore rien que d'y penser. Il y avait les "Dampfnüdle" - une sorte de beignets à la vapeur dont j'ai gardé la recette ;  j'en ai refait à mes enfants. Ils en raffolaient ....
Mon grand'père me racontait des histoires surtout de sa jeunesse. Ou alors je terminais mes devoirs ;  je leur récitais aussi des poésies ou leur chantais les chansons apprises à l'école. C'était une belle complicité et j'en garde un très bon souvenir.
Lorsque venait l'heure de rentrer à la maison, mon grand'père prenait un petit air malicieux. Il cherchait son porte-monnaie et me montrait une ou deux belles pièces d'argent. C'était des anciens francs ... Il me demandait mon mouchoir et alors, le plus sérieusement du monde il en  prenait un coin, faisait un noeud et emprisonnait dans ce noeud les piécettes pour "que je ne les perde pas !!!". Ensuite il  me remettait le mouchoir bien au fond de la poche. Il serrait tellement le noeud qu'en arrivant chez moi, j'avais du mal à le défaire.
Grâce à mon grand'père je pouvais de temps en temps agrémenter "mon ordinaire". 
Anecdote : Je n'ai connu mon grand'père qu'à la retraite. Je me souviens qu'il s'était installé  une cordonnerie au grenier dans l'immeuble où il habitait avec 'mamema'. Pour arrondir les fins de mois 'papepa' ressemelait toutes les chaussures de la famille et des voisins. Lorsque je venais le rejoindre dans sa "boutique" ça sentait bon le cuir et la colle. Je revois encore mon grand'père, des petits clous entre les dents prêt à les enfoncer dans le cuir collé sur la semelle usagée. Avec un couteau spécial, bien aiguisé,  il tournait autour de la chaussure et coupait le trop de cuir qui dépassait. Je trouvais ça extraordinaire ....

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