Suite du ler mai :
Les trois garçons avec lesquels nous avons créé une petite bande (d'ailleurs fort sympa), se retrouvaient très souvent sur notre chemin;
"Nénette" et moi allions au travail en vélo de Bischheim à Strasbourg. Nous pédalions allègrement et les discussions allaient bon train : les confidences, les chagrins, les joies, nos doutes. La route était relativement longue et la durée du parcours favorisait les échanges. D'ailleurs personne ne se rendait au travail en voiture et sur les pistes cyclables (qui existaient déjà) les files de cyclistes étaient longues et interminables. Nous roulions de front ; les plus pressés actionnaient leur sonnette et dépassaient les traînards. Nous faisions le même chemin quatre fois par jour : maman préparait les repas de midi et il n'était pas question de rester en ville ou de manger à la cantine ; ça en faisait des kilomètres !!! (hiver comme été).
A l'entrée de Schiltigheim, nous devions traverser un pont qui enjambait la voie ferrée. Ce jour-là, nos trois copains, stationnant le long du trottoir, nous attendaient pour nous faire un petit coucou.
Emoi : "ils sont là-bas !" et ... perturbées, nous avons zigzagué, nos guidons se sont accrochés et ... catastrophe, la CHUTE , inévitable, stupide, grottesque ... quelle honte ...
Mais les garçons étaient très chevaleresques et ne se sont pas moqués de nous...Ils nous ont aidé à nous relever et ont fait semblant de ne pas remarquer notre trouble.
Nous étions tout de même rouges de confusion
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