Sur ce blog je me suis rappelé
les évènements de ma plus tendre enfance jusqu'à l'adolescence,
traces et bagages du passé, lourds ou moins lourds, les choses de la vie !!
Les émois, les joies....
et j'ai traduit tous ces souvenirs en "petits récits"...
EN TANT QUE FEMME
Bonne balade et merci d'être venus


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mardi

ECOLE MATERNELLE

 ☚   A l'école "maternelle"

La rentrée des classes
J'avais une petite enfance heureuse. Mes grandes soeurs allaient déjà à l'école et je me retrouvais durant cinq années seule à la maison avec ma maman.
Nos mamans, dans la plupart des cas restaient au foyer et s'occupaient de leur ménage, des enfants et de leur mari. Les salaires n'étaient pas gros, mais elles rivalisaient d'astuces pour s'en sortir, et malgré les fins de mois difficiles, nous ne manquions de rien. En hiver, nous avions bien chaud dans la petite cuisine où nous étions tous réunis le soir. Chacun trouvait une occupation : papa lisait le journal, maman reprisait ou nous aidait à faire nos devoirs.  Il arrivait que nous jouions aux cartes (peut-être les samedis soirs). On écoutait de la musique sur un poste de radio que j'ai encore dans la cave. Papa commentait les informations ; nous n'étions pas toujours d'accord sur les fréquences à choisir. Mes grandes soeurs avaient déjà leurs préférences. 
Je trouvais ainsi la vie belle ... pendant mes cinq premières années .... ET PUIS un beau jour maman m'a emmenée en ville pour faire des achats  :  une nouvelle paire de chaussures, un petit cartable, un tablier, une trousse avec des crayons et des couleurs etc etc. 
Je sentais la menace depuis quelques temps ... on en parlait ... mais je faisais semblant de ne pas comprendre. Bref, c'était la RENTREE DES CLASSES . Et cette-fois ci j'étais concernée. Je ne sortais plus de la maison, je restais scotchée dans la cuisine, je voulais donner des coups de main à maman, tout était prétexte à faire durer la "sédentarité".
Puis vint le grand jour fatidique.
Je me rappelle, je m'accrochais à maman qui essayait de me raisonner. L'institutrice, une dame blonde très avenante, ne parvint pas non plus à me consoler. Je pleurais toutes les larmes de mon corps.
J'ai fini par céder... j'en avais mal au ventre ; ça a duré plusieurs jours. 
Mais j'ai bien sûr fini par comprendre ...
Les rentrées scolaires suivantes n'étaient pas aussi spectaculaires. J'étais d'ailleurs, je pense, une petite élève studieuse et assidue.
La maîtresse s'appelait Mademoiselle DILENSEGER ; je suis très contente de me rappeler de son nom.
C'était le premier grand chagrin de ma vie !!!

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