Sur ce blog je me suis rappelé
les évènements de ma plus tendre enfance jusqu'à l'adolescence,
traces et bagages du passé, lourds ou moins lourds, les choses de la vie !!
Les émois, les joies....
et j'ai traduit tous ces souvenirs en "petits récits"...
EN TANT QUE FEMME
Bonne balade et merci d'être venus


Rechercher dans ce Blog :

mercredi

La Sténo

Aujourd'hui ""j'intellectualise""
Fable de La Fontaine"en sténo"
Quand la perdrix voit ses petits
en danger, et n'ayant qu'une plume nouvelle
Qui ne peut fuir encore par les airs le trépas,
Elle fait la blessée, et va traînant de l'aile,
Attirant le chasseur et le chien sur ses pas
Détourne le danger, sauve ainsi sa famille ;
Et puis quand le chasseur croit que son chien la pille,
Elle lui dit adieu, prend sa volée et rit
De l'Homme qui, confus, des yeux en vain la suit.

En 1959, j'ai obtenu le C.E.P (couronnement des études primaires) avec mention, suivi d'un voyage à Chamonix payé par l'Alliance Française eh oui !!!!
J'ai trouvé un emploi comme apprentie en alternance, dans une étude d'avocat (Maître Adrien Kauffmann à Strasbourg) ; j'étais sa seule "secrétaire" ; j'ai donc dû très rapidement prouver mes 'valeurs' ; ma grand'mère paternelle m'a acheté une machine à écrire et j'ai ainsi pu faire des exercices de dactylographie à la maison. Au début Me Kauffmann me dictait des lettres que je prenais en écriture cursive. J'ai donc été dans l'obligation de suivre très rapidement des cours du soir de sténographie. Le collège d'Enseignement Professionnel à Strasbourg dispensait, à peu de frais, ce genre d'enseignement. Au bout de la première année j'ai obtenu un diplôme délivré par la Ville de Strasbourg - 120 mots/minutes - mention "bien".
J'ai ainsi pu prendre en sténo le courrier dicté par mon patron.
J'étais très timide à cette époque-là et lorsque Me Kauffmann me dictait du courrier en présence de clients j'étais troublée, surtout qu'il n'oubliait jamais de me couvrir d'éloges, à ma grande confusion.
Nota : De nos jours la sténographie n'a plus aucune utilité. Elle est remplacée par le dictaphone et autres moyens plus sophistiqués.

Il m'appréciait beaucoup mon patron et lorsqu'à 17 ans mon contrat a pris fin j'étais bien triste de le quitter.
Il ne travaillait qu'avec des apprenties.
Blogger

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire