J'étais une fillette plutôt obéissante et disciplinée, probablement la joie de mes parents. Peut-être un peu gâtée. J'étais la "dernière" de trois filles. Mes grandes soeurs avaient 9 et 6 ans de plus que moi.
Pendant qu'elles allaient à l'école, je me retrouvais seule avec ma maman. Elle m'emmenait partout. Lorsqu'elle allait au jardin cueillir les fruits ou les légumes elle prenait le vélo. Papa avait "bricolé" un support spécial sur le porte-bagages, et souvent ma petite copine"MALOU" m'accompagnait ; nous étions installées derrière maman, serrées contre elle. Situation périlleuse et inconfortable, mais le bonheur était à l'arrivée. Que de jeux dans ce jardin !!! Nous avions des indigestions de tomates, des overdoses de fraises. Les limaces terminaient dans des boîtes d'allumettes avec une feuille de salade. Elles étaient baptisées et adoptées.
Même les doryphores ne nous rebutaient pas. Nous avions un vieux verre à confiture contenant du pétrole et ces petites bêtes malfaisantes, que nous "cueillions" sur les plants de pommes de terre, terminaient leur courte vie dans le liquide mortel.
Le temps que maman récolte les haricots (des lignes et des lignes - de quoi faire des conserves pour tout l'hiver), enlève les mauvaises herbes, sarcle entre les légumes et les salades, et déjà c'était l'heure de rentrer. Nous avions épuisé tous les jeux et après un petit goûter de pain et de barres de chocolat, installées sur une couverture dans l'herbe, nous étions bien contentes de retourner à la maison.
JUSQU'A LA PROCHAINE SORTIE EN VELO AVEC MAMAN
Nota : j'ai la chance d'avoir moi-même un potager que j'entretiens avec amour et passion. Ne reproduit-on pas les schémas de son enfance ?
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