Le livre de la jeune fille

☚ Les deux vieux bouquins que j'ai chinés

C'est un très vieux livre que j'ai trouvé un jour en chinant.

Je crois l'avoir entièrement lu.

Les différents chapitres traitent notamment de l'économie domestique - vous serez maman - petite médication familiale - la femme et la loi et .. LE FOYER HARMONIEUX.

Je vais transcrire dans ce message un passage de ce chapitre :

"".... un foyer que l'on a rendu harmonieux nous est d'abord plus cher à nous-mêmes, les heures s'y écoulent plus rapides, la vie y est plus douce. La femme qui y demeure seule s'y trouve moins isolée ; et, si elle travaille au dehors, elle retrouve le soir, dans les objets auxquels elle donne ses soins, comme une muette compagnie.

Pour la femme mariée, le foyer digne de ce nom est un réconfort. Si la nécessité l'oblige à travailler au dehors, le surcroît de fatigue qu'elle s'impose pour entretenir la propreté, l'ordre, l'harmonie autour d'elle, est payé par l'apaisement, le délassement, qu'elle reçoit en retour de ses soins.

Ces sentiments d'attachement et de joie, elle les inspire à ceux qui partagent sa vie, à son mari tout d'abord.

Si votre mari travaille chez vous, vous devez vous efforcer de lui rendre agréable le milieu dans lequel il fait des efforts constants. Travaille-t-il dehors ? il rentre le soir fatigué, énervé souvent ; vous lui devez une atmosphère bienfaisante et souriant.

Bien des hommes, ouvriers, employés, bourgeois riches, prennent le chemin du cabaret, du café ou du cercle parce que leurs femmes n'ont pas su les retenir chez eux.

Un foyer bien tenu est la meilleure manière pour la femme de garder son mari.

Elle doit s'efforcer de faire naître ou de développer, chez lui, un amour actif pour ce foyer, de l'intéresser à son amélioration.

Cet intérêt commun est de nature à resserrer les liens d'affection des époux et à développer les égards réciproques..... """

J'aime bien relire ce livre, les temps ont tellement changé. Il m'arrivait de lire, par malice ???, quelques-un de ces passages aux copines de mes garçons. Et je m'attirais ainsi les foudres du ciel.

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